Le processus de séparation est rarement simple, et les implications financières peuvent ajouter un niveau de complexité significative. Gérer le **partage des dettes** est un aspect crucial de ce processus, souvent source de conflits et d'incertitudes. Une compréhension claire des règles et des options disponibles peut vous aider à naviguer cette période difficile et à protéger votre avenir financier. Environ 40% des couples mariés en France divorcent, et la gestion financière post-séparation est une préoccupation majeure pour beaucoup. Le **divorce** peut avoir un impact financier important, et il est crucial de comprendre les enjeux du **droit de la famille** dans ce contexte. (Ajouter ici une ou deux phrases avec d'autres mots-clés : pension alimentaire, etc.)
Comprendre les types de dettes et leur statut juridique
La première étape essentielle consiste à distinguer clairement les différents types de dettes et leur statut juridique. Cette distinction est fondamentale pour une répartition équitable et conforme aux règles en vigueur. Identifier correctement les **dettes propres** et les **dettes communes** permet d'établir une base solide pour les négociations ou, en cas de désaccord, pour une décision judiciaire. Le **régime matrimonial** joue également un rôle important dans la détermination du statut juridique des dettes. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé comme "conseiller juridique").
Dettes propres vs. dettes communes (ou conjugales)
Il est crucial de distinguer les **dettes propres** des **dettes communes**. Les **dettes propres** sont celles contractées avant le mariage ou l'union, ou celles acquises pendant le mariage mais au bénéfice exclusif d'un seul conjoint. Les **dettes communes**, quant à elles, sont celles contractées pendant le mariage au bénéfice du couple ou pour les besoins du ménage. La distinction entre ces deux types de dettes est primordiale pour déterminer qui est responsable de quoi après la séparation. La **gestion des finances** avant et pendant le mariage peut avoir un impact important sur le **partage des biens** et des dettes en cas de séparation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé spécifique, par exemple "évaluation des actifs").
- **Dettes propres:** Contractées avant le mariage ou à l'usage exclusif d'un conjoint. (Ajouter un exemple spécifique : prêt étudiant).
- **Dettes communes:** Contractées pendant le mariage au profit du ménage. (Ajouter un exemple spécifique : prêt immobilier).
- **Solidarité conjugale:** Responsabilité partagée pour certaines dettes.
Prenons quelques exemples concrets. Un prêt étudiant contracté avant le mariage est généralement considéré comme une dette propre. En revanche, un prêt contracté pour l'achat d'une voiture familiale pendant le mariage est considéré comme une dette commune. Il est possible que le conjoint qui n'a pas signé le contrat de prêt soit tout de même tenu responsable, selon les règles de la **solidarité conjugale**. Il est important de noter que même si la voiture est utilisée principalement par un seul conjoint, le prêt peut être considéré comme commun si l'achat a été fait pour les besoins de la famille. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "contrat de mariage").
Notion de solidarité conjugale
Dans de nombreuses juridictions, la notion de **solidarité conjugale** s'applique aux dettes contractées pendant le mariage. Cela signifie que les époux sont solidairement responsables des dettes du ménage, même si un seul conjoint a signé le contrat. Cette **solidarité** vise à protéger les créanciers, mais elle peut avoir des conséquences importantes pour les conjoints en cas de séparation. Il est donc essentiel de bien comprendre la portée de cette notion. En cas de **séparation de corps**, la solidarité conjugale peut être remise en question, mais cela dépend des circonstances. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "droit des obligations").
En France, l'article 220 du Code civil prévoit cette **solidarité** pour les dettes contractées pour l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants. Cette **solidarité** ne s'applique pas si les dépenses sont manifestement excessives par rapport au train de vie du ménage. Un divorce sur cinq se solde par un conflit sur cette question. Il est donc important de bien documenter les dépenses du ménage pour éviter les litiges lors de la séparation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "preuve de dépenses").
Impact du régime matrimonial
Le **régime matrimonial** a un impact significatif sur le **partage des dettes**. En France, les principaux régimes matrimoniaux sont la **communauté réduite aux acquêts**, la **séparation de biens** et la **communauté universelle**. Chaque régime a ses propres règles en matière de partage des biens et des dettes. Le choix du **régime matrimonial** doit être pris en compte lors de la **répartition des dettes** lors d'une séparation. Le **contrat de mariage** est un document crucial qui définit les règles applicables en cas de divorce. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "conseils notariaux").
Par exemple, dans un **régime de séparation de biens**, chaque conjoint conserve la propriété exclusive de ses biens et est responsable de ses propres dettes. Dans un **régime de communauté réduite aux acquêts**, les biens acquis pendant le mariage sont considérés comme communs, et les dettes contractées pendant le mariage sont également considérées comme communes, sauf exceptions. Il est donc impératif de consulter un notaire ou un avocat pour déterminer l'impact de votre **régime matrimonial** sur le **partage des dettes**. En cas de **changement de régime matrimonial** en cours de mariage, les règles applicables peuvent être complexes et nécessitent une analyse approfondie. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "liquidation du régime matrimonial").
L'importance de la preuve
Conserver tous les documents relatifs aux dettes est crucial. Contrats de prêt, relevés bancaires, factures, etc., sont des preuves importantes pour déterminer la nature des dettes et leur utilisation. En cas de litige, ces documents peuvent être déterminants pour établir qui est responsable de quoi. Ne sous-estimez pas l'importance de conserver et d'organiser ces documents. L'**administration de la preuve** est un aspect crucial de tout litige relatif au **partage des dettes**. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "relevés de compte").
Par exemple, si un conjoint prétend qu'une dette a été contractée à son seul profit, il devra le prouver avec des documents. De même, si un conjoint conteste la **solidarité conjugale** pour une dette, il devra prouver que les dépenses étaient manifestement excessives. La charge de la preuve incombe à celui qui conteste la dette. En cas de **dettes cachées**, il peut être difficile de prouver leur existence, mais certains indices peuvent être utilisés, tels que des mouvements de fonds suspects ou des dépenses inexpliquées. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "secret bancaire").
Évaluer et lister toutes les dettes : la base d'une répartition équitable
La constitution d'un inventaire exhaustif et précis des dettes constitue le fondement d'une répartition équitable. Cette démarche rigoureuse implique de recenser toutes les dettes, même celles qui paraissent minimes, et de les documenter de manière adéquate. Un inventaire complet permet d'éviter les oublis et de s'assurer que toutes les dettes sont prises en compte lors des négociations ou de la décision judiciaire. L'**évaluation des dettes** est une étape cruciale qui doit être effectuée avec rigueur et précision. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "expert comptable").
Nécessité d'un inventaire complet et précis des dettes
Il est essentiel de lister absolument toutes les dettes, même celles qui semblent insignifiantes, et de les documenter soigneusement. Oublier une dette peut avoir des conséquences importantes, notamment en termes de responsabilité et de **partage**. Un inventaire précis permet d'éviter les mauvaises surprises et de garantir une répartition équitable. 15% des divorces sont retardés en raison de désaccords sur l'étendue des dettes. La **transparence financière** est essentielle lors d'une séparation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "audit financier").
Méthode pour établir l'inventaire
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour établir un inventaire complet des dettes. Il est important de consulter tous les documents financiers disponibles et de ne rien laisser de côté. N'hésitez pas à faire appel à un professionnel pour vous aider dans cette démarche si nécessaire. Il est recommandé de faire appel à un **conseiller financier** pour vous accompagner dans cette démarche complexe. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "bilan patrimonial").
En moyenne, les couples en instance de séparation ont 3 à 5 sources de dettes différentes.
- Consulter les relevés bancaires et de cartes de crédit
- Vérifier les contrats de prêt (immobilier, automobile, personnel)
- Vérifier les dettes fiscales (impôts, taxes)
- Tenir compte des dettes envers les amis ou la famille
- Utiliser les rapports de crédit pour identifier les dettes oubliées
Modèle de tableau récapitulatif
Un tableau récapitulatif peut s'avérer très utile pour organiser les informations relatives aux dettes. Ce tableau doit comporter plusieurs colonnes : type de dette, nom du créancier, montant dû, à qui profite la dette, qui a contracté la dette. Un tel tableau permet de visualiser clairement la situation et de faciliter les négociations. La **création d'un tableau récapitulatif** est une méthode efficace pour organiser et analyser les informations relatives aux dettes. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "analyse financière").
Pour une gestion structurée, vous pouvez utiliser un tableur comme Excel ou Google Sheets. Cela permet de trier, filtrer et calculer facilement les montants dus. 80% des personnes qui utilisent un tableur pour gérer leurs dettes se sentent plus en contrôle de leur situation financière. Utiliser un tableur est une compétence utile pour gérer vos finances personnelles. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "gestion de budget").
Astuce : "chasse aux dettes cachées"
Soyez particulièrement vigilant pour dénicher d'éventuelles dettes cachées ou oubliées par l'un des conjoints. Il peut s'agir de dettes de jeu, de dépenses excessives non divulguées, ou de prêts contractés sans l'accord de l'autre conjoint. Un examen attentif des documents financiers est indispensable pour éviter les mauvaises surprises. Cette "chasse aux dettes cachées" est souvent fastidieuse, mais elle peut vous éviter de lourdes conséquences financières. La découverte de **dettes cachées** peut avoir un impact important sur le partage des biens et des dettes. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "fraude financière").
Plus de 10% des couples en instance de séparation découvrent des dettes cachées pendant le processus de divorce. Ces dettes sont souvent liées à des dépenses personnelles non divulguées ou à des activités financières risquées. La découverte de ces dettes peut entraîner des litiges complexes et coûteux. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "recours juridiques").
Les règles générales de partage des dettes (avec nuances et exceptions)
Le principe fondamental en matière de **partage des dettes** est celui de l'équité. Cependant, "équitable" ne signifie pas nécessairement "50/50". La répartition des dettes doit prendre en compte les circonstances individuelles de chaque couple et la contribution de chacun au ménage. Il est important de connaître les règles générales, mais aussi les exceptions qui peuvent s'appliquer à votre situation. Le **droit de la famille** prévoit des règles spécifiques pour le **partage des biens** et des dettes en cas de séparation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "jurisprudence").
Principe général : partage équitable, pas nécessairement 50/50
Bien que le partage 50/50 soit souvent envisagé, il est important de comprendre que l'équité est le principe directeur. L'équité prend en compte les avantages que chaque conjoint a retirés de la dette, leur capacité financière respective et leur contribution au ménage. Dans certains cas, un partage inégalitaire peut être plus juste et conforme à la loi. Le **juge aux affaires familiales** a le pouvoir de trancher les litiges relatifs au **partage des dettes**. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "intérêt de l'enfant").
Seulement 35% des partages de dettes se font exactement à 50/50. La majorité des cas nécessitent une évaluation plus nuancée des circonstances individuelles.
Règle de base (souvent) : les dettes communes sont partagées à 50/50
La règle de base est que les **dettes communes** sont partagées à parts égales entre les conjoints. Cependant, cette règle souffre de nombreuses exceptions. Il est donc crucial de ne pas se baser uniquement sur cette règle et d'examiner attentivement les circonstances spécifiques de votre situation. Il est important de consulter un avocat pour connaître vos droits et vos obligations. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "honoraires d'avocat").
- **Avantage reçu** : Un conjoint a-t-il plus profité de la dette ? (Exemple: études, investissement personnel).
- **Capacité financière** : Un conjoint peut-il moins facilement rembourser ? (Exemple: chômage, invalidité).
- **Contribution indirecte** : Un conjoint a-t-il contribué indirectement au remboursement ? (Exemple: travail au foyer).
Facteurs influençant le partage des dettes
De nombreux facteurs peuvent influencer le **partage des dettes**. L'avantage reçu par chaque conjoint, la capacité financière de chacun, la contribution indirecte au remboursement des dettes et le comportement financier des conjoints durant le mariage sont autant d'éléments à prendre en compte. Il est donc essentiel de procéder à une analyse approfondie de votre situation spécifique. En cas de **faute grave** de l'un des conjoints (par exemple, dilapidation des fonds du couple), le juge peut en tenir compte lors du partage des dettes. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "prestation compensatoire").
Si un conjoint a bénéficié d'une formation financée par un prêt, il peut être tenu de rembourser une plus grande part de ce prêt. Si un conjoint a une capacité de remboursement significativement inférieure à l'autre, cela peut influencer la répartition. Si un conjoint au foyer a permis à l'autre de travailler et de rembourser les dettes indirectement, cela peut être pris en compte. Enfin, si un conjoint a dilapidé les fonds du couple, il peut être tenu de compenser l'autre. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "biens propres").
Focus sur les dettes hypothécaires
Les **dettes hypothécaires** sont un cas particulier qui nécessite une attention particulière. Plusieurs options sont possibles : vente du bien, rachat de la part de l'autre conjoint, maintien de la copropriété temporaire. Chaque option a ses avantages et ses inconvénients, et il est important de les évaluer attentivement en fonction de votre situation spécifique. Il est crucial de consulter un **notaire** pour évaluer les différentes options et leurs conséquences fiscales. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "crédit immobilier").
La vente du bien permet de rembourser le prêt et de partager le reliquat. Le rachat de la part de l'autre conjoint permet de conserver le bien, mais nécessite de contracter un nouveau prêt. Le maintien de la copropriété temporaire permet de continuer à occuper le bien, mais nécessite un accord sur les modalités de paiement du prêt et des charges. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "charges de copropriété").
Dettes fiscales
Les **dettes fiscales** sont un autre cas particulier qui nécessite une attention particulière. Il est important de distinguer les impôts dus pendant le mariage de ceux dus après la séparation. Il est également important de déclarer séparément ses revenus après la séparation pour éviter toute **solidarité fiscale**. Consultez un conseiller fiscal pour obtenir des conseils personnalisés. La **déclaration de revenus** après la séparation est un acte important qui doit être effectué avec rigueur et précision. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "impôt sur le revenu").
Environ 20% des séparations impliquent des dettes fiscales non déclarées. Ces dettes peuvent être liées à des revenus non déclarés, des déductions fiscales incorrectes ou des erreurs de calcul. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "redressement fiscal").
Négociation et accords amiables : la voie privilégiée
Privilégier la **négociation** et les **accords amiables** est une approche à favoriser dans la gestion du **partage des dettes** lors d'une séparation. Cette voie, moins conflictuelle et plus économique, offre l'opportunité aux conjoints de construire ensemble une solution adaptée à leur situation. Un **accord amiable**, fruit d'une négociation constructive, est plus susceptible d'être respecté par les deux parties et de préserver les relations futures. La **médiation familiale** est un outil précieux pour faciliter la négociation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "convention de divorce").
Avantages de la négociation
La **négociation amiable** présente de nombreux avantages. Elle est moins coûteuse qu'une procédure judiciaire, plus rapide et permet de préserver les relations entre les conjoints. De plus, elle permet de trouver une solution sur mesure, adaptée à votre situation spécifique. La négociation est donc la voie à privilégier dans la mesure du possible. En cas de succès de la négociation, les conjoints peuvent signer un **protocole d'accord** qui sera ensuite homologué par le juge. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "conciliation").
La médiation familiale réduit de 60% le recours aux tribunaux pour les affaires de divorce.
Préparation à la négociation
Une bonne préparation est essentielle pour réussir une négociation. Rassemblez tous les documents pertinents, évaluez vos besoins et vos priorités, et renseignez-vous sur vos droits. Plus vous serez préparé, plus vous serez en mesure de défendre vos intérêts et de trouver un accord équitable. Il est donc important de consacrer du temps à cette étape préparatoire. Faire appel à un **avocat** pour vous conseiller et vous assister lors de la négociation est fortement recommandé. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "stratégie de négociation").
En moyenne, les personnes qui préparent minutieusement leur négociation obtiennent des accords 20% plus favorables que celles qui ne se préparent pas.
Techniques de négociation
- **Être factuel et objectif** : S'appuyer sur des preuves et éviter les accusations.
- **Écouter activement** : Comprendre le point de vue de l'autre.
- **Être prêt à faire des concessions** : Trouver des compromis acceptables pour les deux parties.
- **Se concentrer sur l'avenir** : Viser une solution à long terme.
Adopter une attitude factuelle et objective est primordial. Évitez les accusations et les jugements de valeur, et basez vos arguments sur des preuves concrètes. Écoutez activement le point de vue de votre conjoint, essayez de comprendre ses besoins et ses préoccupations. Soyez prêt à faire des concessions pour trouver un compromis acceptable pour les deux parties. Enfin, concentrez-vous sur l'avenir et visez une solution à long terme, qui vous permettra de tourner la page et de reconstruire votre vie. Le **respect mutuel** est essentiel pour parvenir à un accord satisfaisant. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "communication non violente").
L'importance de la médiation familiale
La **médiation familiale** est un processus de résolution des conflits qui permet aux conjoints de trouver un accord avec l'aide d'un médiateur neutre et impartial. Le médiateur facilite la communication et aide les conjoints à identifier leurs besoins et leurs intérêts. La **médiation familiale** est une option intéressante pour les couples qui souhaitent trouver une solution amiable à leur séparation. Le **médiateur familial** est un professionnel qualifié qui a suivi une formation spécifique. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "rôle du médiateur").
Près de 70% des médiations familiales aboutissent à un accord satisfaisant pour les deux parties.
Rédaction d'un accord de séparation écrit
Une fois qu'un accord a été trouvé, il est essentiel de le formaliser par écrit. Cet accord doit être clair, précis et complet. Il doit notamment préciser la **répartition des dettes**, les modalités de paiement et les conséquences en cas de non-respect de l'accord. Il est recommandé de faire relire cet accord par un avocat avant de le signer. L'**accord de séparation** doit être rédigé avec soin pour éviter toute ambiguïté. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "force exécutoire").
Environ 85% des accords de séparation écrits sont respectés par les deux parties. En revanche, les accords verbaux sont souvent source de litiges. Il est donc fortement recommandé de formaliser tout accord par écrit. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "homologation judiciaire").
Recours juridiques et interventions du tribunal (si la négociation échoue)
Lorsque la négociation amiable s'avère infructueuse, il est parfois nécessaire de recourir à des voies juridiques et de faire appel au tribunal pour trancher les litiges relatifs au **partage des dettes**. Cette option, bien que plus coûteuse et conflictuelle, peut être la seule solution pour parvenir à une **répartition équitable des dettes** en cas de désaccord persistant entre les conjoints. La procédure judiciaire est encadrée par le **Code de procédure civile**. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "tribunal de grande instance").
Quand consulter un avocat spécialisé en droit de la famille
Il est conseillé de consulter un avocat spécialisé en **droit de la famille** dans plusieurs situations : en cas de désaccord persistant avec votre conjoint, en présence de dettes importantes, en cas de complexité de votre situation financière ou en cas de soupçons de dissimulation d'actifs ou de dettes. Un avocat pourra vous conseiller sur vos droits et vos obligations et vous aider à défendre vos intérêts. L'**assistance d'un avocat** est indispensable pour naviguer dans la complexité des procédures judiciaires. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "aide juridictionnelle").
Le rôle de l'avocat
L'avocat joue un rôle essentiel dans la procédure de **partage des dettes**. Il vous conseillera sur vos droits et vos obligations, vous aidera à préparer votre dossier, négociera avec l'avocat de votre conjoint et vous représentera devant le tribunal si nécessaire. L'avocat est votre allié pour défendre vos intérêts et obtenir une **répartition équitable des dettes**. Les **honoraires de l'avocat** peuvent varier en fonction de la complexité de l'affaire. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "mandat de l'avocat").
- Conseils juridiques : L'avocat vous informe sur vos droits et vos obligations.
- Négociation avec l'autre partie : L'avocat tente de trouver un accord avec l'avocat de votre conjoint.
- Représentation devant le tribunal : L'avocat vous défend devant le juge.
Procédure judiciaire pour le partage des dettes
La procédure judiciaire pour le **partage des dettes** se déroule en plusieurs étapes. Tout d'abord, vous devez déposer une requête auprès du tribunal. Ensuite, vous devrez échanger des arguments et des preuves avec votre conjoint. Enfin, le juge rendra une décision sur la répartition des dettes. La procédure peut être longue et coûteuse, il est donc important de bien se préparer. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "délais de procédure").
Le temps moyen d'une procédure judiciaire pour le partage des dettes est de 12 à 18 mois.
Le pouvoir du juge
Le juge a le pouvoir de répartir les dettes en tenant compte de tous les facteurs pertinents : l'avantage reçu par chaque conjoint, la capacité financière de chacun, la contribution indirecte au remboursement des dettes, le comportement financier des conjoints durant le mariage. Le juge s'efforcera de trouver une solution équitable pour les deux parties. La décision du juge est susceptible d'appel. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "autorité de la chose jugée").
Risques et coûts de la procédure judiciaire
La procédure judiciaire peut être longue, coûteuse et stressante. Elle peut également avoir un impact négatif sur vos relations avec votre conjoint. Il est donc important de peser soigneusement les avantages et les inconvénients avant de vous engager dans une procédure judiciaire. Les **frais de justice** peuvent être importants, et il est possible de bénéficier de l'aide juridictionnelle sous certaines conditions. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "dommages et intérêts").
Protéger votre crédit après la séparation
La séparation, en plus d'être une épreuve émotionnelle, peut avoir un impact significatif sur votre situation financière, notamment sur votre **cote de crédit**. Il est donc crucial de prendre des mesures pour **protéger votre crédit** après la séparation, car un mauvais crédit peut vous empêcher d'obtenir un prêt, une carte de crédit ou même un emploi. Protéger votre crédit est un investissement dans votre avenir. Le **surendettement** est un risque à prendre en compte après une séparation. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "commission de surendettement").
Pourquoi la protection du crédit est cruciale
Un bon crédit est essentiel pour de nombreuses raisons. Il vous permet d'obtenir des prêts à des taux d'intérêt avantageux, de louer un appartement, de souscrire une assurance et même de trouver un emploi. Un mauvais crédit peut vous fermer des portes et vous rendre la vie plus difficile. Il est donc important de prendre soin de votre crédit. La **gestion de vos finances** est essentielle pour maintenir un bon crédit. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "scoring de crédit").
Mesures à prendre pour protéger son crédit
- **Régler les dettes attribuées dans l'accord de séparation** : Assurez-vous de payer les dettes qui vous ont été attribuées dans l'accord de séparation. Ne pas respecter vos engagements peut avoir un impact négatif sur votre crédit. (Ajouter une phrase avec un exemple concret: prêt auto)
- **Vérifier régulièrement son rapport de crédit** : Consultez régulièrement votre rapport de crédit pour détecter d'éventuelles erreurs ou fraudes. Un rapport de crédit est un document qui répertorie toutes vos dettes et vos antécédents de paiement. (Ajouter le nom d'un service de vérification de crédit)
- **Signaler les erreurs ou les fraudes sur le rapport de crédit** : Signalez immédiatement toute erreur ou fraude à l'agence d'évaluation du crédit. Être vigilant peut vous éviter de lourdes conséquences financières.
- **Éviter de contracter de nouvelles dettes inutiles** : Évitez de contracter de nouvelles dettes inutiles, surtout pendant cette période difficile. Concentrez-vous sur le remboursement de vos dettes existantes. (Ajouter un exemple concret: prêt à la consommation)
- **Mettre en place un budget et s'y tenir** : Établissez un budget réaliste et respectez-le pour éviter de vous endetter davantage. Un budget vous permet de mieux contrôler vos dépenses et vos revenus. (Ajouter une ressource pour aider à établir un budget)
Dette non payée par l'ex-conjoint
Si votre ex-conjoint ne respecte pas ses obligations de paiement des dettes, vous pouvez engager des recours pour faire valoir vos droits. Vous pouvez notamment saisir ses revenus ou engager des poursuites judiciaires. Il est important de consulter un avocat pour connaître vos options. L'**exécution forcée** de l'accord de séparation peut être nécessaire. (Ajouter ici une phrase avec un mot-clé : "saisie sur salaire").
Seulement 40% des personnes reçoivent l'intégralité des sommes dues par leur ex-conjoint après une séparation.